vendredi 18 septembre 2009

Un premier levier à envisager


Quand on y pense un peu, il y a beaucoup d'interactions entre tous les éléments d'une société moderne.

Et parmi elles l'argent est le seul lien commun à tous ces éléments puisqu'il est le moyen le plus courant de transiger entre les membres d'une société.

Donc comme point de départ je voudrais que l'on songe à tous les endroits où on investit de manière machinale, sans penser aux alternatives qui peuvent exister, son argent pour des choses dont ne pense pas non plus qu'on pourrait se passer.

Exemple: Les assurances. Il est bien connu que les Québécois sont parmi les gens les plus assurés au monde.

Mais comment faire autrement me direz-vous ?

Il faut bien se protéger contre les aléas de la Vie sinon on risque d'en payer le gros prix, diront les plus sensés.

Par exemple, qu'arrive-t-il si on brûle et que l'on est pas assuré?

On perd tout et on doit compter sur la générosité des organismes sociaux et personnes qui ont du coeur pour se faire aider.

Qu'arrive-t-il si on perd son emploi et qu'on doit tout de même payer ses termes sur sa maison ?

On peut essayer de travailler ailleurs, prendre entente avec les créanciers, faire faillite ou vendre ses biens et repartir à zéro.

Et l'assurance sur la Vie. Pourquoi pense-t-on devoir s'assurer pour que notre famille soit rémunérée à tout prix lorsque la Vie vient nous chercher, alors qu'il en coûte un peu moins de 10000 $ pour couvrir les frais associés à la disposition du corps (bien que je trouve cela également exagéré).

Bon j'ai vécu deux de ces situations (faillite personnelle et longue maladie en arrêt de travail - 10 ans - sans assurance hypothèque) déjà et je ne m'en suis pas trop mal sorti.

Concours de circonstances, mon emploi et l'assurance qui s'y rattachait m'ont permis de toucher plein salaire via une assurance-salaire longue durée, ce qui a sauvé la mise. Et j'ai eu l'innocence, pour ne pas dire l'honnêteté de la faire terminer car je crois maintenant être en mesure de poursuivre ma vie sans devoir être au crochet des autres.

Avec la retraite, je serai de nouveau sujet à ce mode mais il est mieux accepté socialement et prévu pour cela. Quel modèle d'intégrité, non ? Cela vient de ma morale religieuse même si je ne suis plus croyant.

Mais je ne voudrais pas suggérer à quiconque que l'on doive se priver si on en a les moyens. Mais qui encore les a vraiment ?

N'y aurait-il pas d'autres alternatives ? Moins coûteuses que celles proposées ?

Rien qu'à voir comment prospèrent les compagnies d'assurance, il y a certainement de quoi en retirer pour les mmebres plus que ce qu'ils veulent bien nous retourner à l'occasion, et pas ssna devoir se battre, le plus souvent pour prouver qu'on y a droit.

C'est un peu absurde quand on y songe puisqu'à l'origine l'idée d'une assurance est de se regrouper pour amortir le coût du hasard et ses inconvénients, quand un fléau nous arrive.

On est bien loin de cette vision quand vient le temps de faire une réclamation.

Mais pourquoi ne pas revenir aux sources.

D'abord pour l'assurance sur la Vie. C'est la plus facile à gérer - pas de réelle fraude possible (mais il faut toujours se méfier des revenants). Il suffit de limiter l'indemnité de départ et les risques sont minimes pour les gens qui mettent leur argent en commun de ne jamais le revoir ensuite ou de ne pas toucher suffisamment en cs de décès.

Évidemment il restera toujours des vraies compagnies qui vendront - pour ceux et celles qui ne veulent pas se limiter de sommes minimales à leur mort, préférant laisser le reste à leur succession. elles se feront un plaisir de vous extirper votre argent pour le faire fructifier à votre place.

Mais pour les autres, si on regroupe environ 1000 personnes, (soit un village, ou une personne qui en parle à 10 autres qui en reparlent chacune à 10 autres) et que chacune investit 20 $ /semaine, cela donne environ 1000 $ par an par personne, et au total 1 000 000 $ (1 million) de liquidités. Et cela peut se renouveler année après année si on vise créer un fond d'investissement pour investir dans nos autres leviers économiques (achat commun de véhicules pour du transport communautaire, de propriétés pour du logement social, d'usines de transformation, de scieries pour reprendre lentement le contrôle de notre économie, localement région par région ;a coups de 1000 personnes à la fois. Il n'est pas exclus que'lles peuvent aussi se regrouper en paquets de plus de 1000).

Le risque qu'il meure plus de 1 % de ces personnes avant un an est presque impensable. Cela représente 10 personnes soit à raison de 10000 $ par personne, une somme de 100 000 $ qui doit être mis de côté. Plus si on pense que ces chiffres sont trop conservateurs.

Le reste peut alors être réinvesti pour d'autres réalisations locales.

Reste à bien choisir où investir de manière profitable pour le groupe (ou une partie de celui-ci) mais c'est possible !!!

On peut refaire le calcul en élargissant l'idée aux autres formes d'assurance mais le risque est plus grand et la gestion doit être plus serrée pour éviter les fraudes possibles.

D'autres aspects pratiques restent aussi à régler. On pourra y resonger.




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