vendredi 18 septembre 2009

Comment y parvenir ? Un élément à la fois ...


Voici comment j'envisage pour le moment, la nature et la répartition des revenus :

Sur le plan de l'emploi et des revenus "per capita" cela se réflète ainsi :
  • Un emploi garanti pour tous ceux qui sont capables de travailler, avec la possibilité de s'arrêter de temps à autre sur une base régulière pour se reposer ou se ressourcer. Le travail à domicile pour des fins ménagères est considéré comme un arrêt temporaire volontaire.
  • Ceux qui sont en arrêt de travail temporaire ou considérés comme tel, ou encore qui sont dans l'impossibilité de travailler pour des raisons médicales, se voient aider par la société avec un revenu minimum garanti de l'ordre des deux tiers du salaire minimum, et ce pour une période renouvelable de 6 mois en 6 mois.
  • Un salaire horaire minimum oscillant autour de 15 $. On n'est pas obligé de l'atteindre en une seule majoration. 10 $ d'abord, puis 12 $ et enfin 15 $ étalés sur 5 ans, peut-être un peu plus. Le temps passe si vite en politique.
  • Un salaire annuel brut maximal plafonné environ 100 000 $ /personne me semble raisonnable. Surtout si nous réussissons à réduire le taux d'imposition par l'implication de toutes les personnes détenant le plus de richesses. Ce sera une première étape. À long terme je vise l'égalité pure et simple des salaires avec contribution juste et équitable de tous pour l'atteinte d'une meilleure société. Le problème majeur est de convaincre les riches mais cela a toujours été difficile de convaincre tout le monde de sortir des sous de ses poches de toute façon...
  • Une contribution obligatoire des entreprises, étrangères ou pas, à but lucratif ou non, aux revenus de l'État qui soit proportionnelle à ses revenus bruts et qui seront perçus à la source, l'impôt actuel ne suffisant plus comme mécanisme pour ramener suffisamment et surtout équitablement à l'état.
  • Les entreprises ne doivent être financées que partiellement par des actifs étrangers. Le reste provenant des actionnaires majoritaires provenant d'ici. Si on ne vise qu'à s'autosuffire et non à concurrencer les marchés mondiaux, en favorisant d'abord les achats locaux, comme il se doit pour soutenir une économie prospère, je ne vois pas où est le problème. Il faut qu'une majorité de personnes adhère au principe en l'appliquant régulièrement toutefois.
  • Les revenus d'entreprise seront aussi plafonnés et leur rachat ne pourra être fait qu'avec l'aval de l'état et les actionnaires participants. De plus les offres de vente et de rachat doivent d'abord être faites à d'autres entreprises ou personnes d'ici. Même dans le cas d'investisseurs étrangers, ils doivent se conformer aux règles de fonctionnement et de financement établies ici, i.e. partager leurs revenus à la source avec les personnes d'ici afin d'éliminer le joug des entrepreneurs qui gardent les profits au détriment des travailleurs et de la société québécoise depuis des générations, dilapidant avec avidité mais sans scrupule nos matières premières (mines, forêts, etc...).
  • En bout de course, c'est assez simple. Il faut devenir propriétaire de nos entreprises afin de faire travailler notre population aux conditions que nous trouverons correctes pour tous.
Le mot capitalisme signifie selon Wikipedia :

Le capitalisme est un système économique et social. Les définitions du terme se distinguent par les poids différents qu'elles accordent aux caractéristiques suivantes : Mais pour ma part je vois que les clés du succès d'un capitalisme - qui n'est pas que sauvage - mais qui correspond davantage à ma vision sont :

  1. Il faut qu'une partie de la société s'approprie les moyens de production pour ne pas dépendre des investisseurs étrangers.
  2. La justification de tout profit est de redistribuer équitablement ce qui a été ainsi accumulé.
  3. Le premier marché visé devrait être le nôtre. S'autosuffire est ce qui devrait compter en premier. Les autres échanges économiques doivent être soumis à des règles qui favorisent l'équilibre désiré.
  4. Le capital dégagé doit permettre de prêter aux actionnaires participants en premier, jusqu'à concurrence de l'atteinte des objectifs d'autofinancement et d'autosuffisance et ensuite redirigés vers d'autres membres de la société qui ont des besoins similaires en fonction des objectifs globaux.
  5. La spéculation ne devrait être envisagée en vue de découler des profits servant à des investisseurs de la société, pas pour favoriser des gains privés allant au-delà des objectifs d'autosuffisance fixés. Ainsi des prêts à des taux préférentiels pourraient être faits aux membres de la société, permettant ainsi de générer des emplois localement pour tous.
  6. Un moyen de contourner l'application de taxes non équitablement appliquées - i.e. non proportionnelles aux revenus gagnés - est de créer sa propre monnaie d'échange de services locaux, non taxable puisque l'argent utilisé n'a pas de valeur légale et qu'aucun contrat de vente de biens ou de services facturable n'est rédigé - selon les termes de la Loi. Enfin cela reste à vérifier pour savoir comment cela peut s'appliquer ici mais cela fonctionne déjà bien ailleurs sur le globe.
Bon, je ne peux ni ne veux pas aller plus loin pour le moment.
Mes neurones sont fatigués et ont besoin de repos ...

Une vision à partager et réaliser mais ensemble !

Et quelle serait la vision soutenant toute cette activité mentale et ce qui peut en résulter ?

Pour moi un Québec Équitable, c'est :

Une meilleure répartition des richesses entre tous les individus de toutes les classes sociales.

Pour moi, cela signifie un accès aussi égal que possible, sans discrimination, à un coût plafonné établi par l'État, aux ressources suivantes que je considère désormais comme essentielles :

Les denrées de base essentielles au maintien de la Vie et à la tenue des activités requises pour le maintien d'un fonctionnement adéquat au quotidien. Cela inclut la définition élargie suivante :
  1. Tous les aliments reconnus comme étant essentiels pour le maintien d'une bonne santé et qui ne sont pas des produits de luxe. J'en dresserai la liste ultérieurement.
  2. Les vêtements essentiels requis pour se préserver des intempéries et du climat, et tenant compte de variations raisonnables en fonction des caprices saisonnniers et des besoins particuliers propres à chacun. Les produits de luxe qui suivent les aléas de la mode ne font pas partie de cette catégorie.
  3. Les ressources énergétiques et technologiques nécessaires pour se chauffer, se déplacer, communiquer, s'éclairer, se divertir adéquatement, s'alimenter et produire des biens ou offrir des services nécessaires au maintien de la Vie sans pour autant nuire de manière excessive à l'environnement ou à autrui. L'électricité ou l'éolienne, la téléphonie mobile et l'accès aux ordinateurs ainsi qu'aux voies rapides d'accès à l'information en font partie ainsi que les moyens traditionnels d'expression et de diffusion de la culture (livres, cinéma, danse, théâtre, radio, télévision, musique, cinéma, etc.. Les moyens favorisant la pratique du sport non exclusivement réservé à l'élite et autres formes de divertissement non polluantes (n'agissant pas négativement sur l'air, l'eau, la terre et ne produisant pas trop de bruit) en font aussi partie.
  4. L'éducation sans frais pour tous et l'obligation de rembourser l'état (5 ans minimum) si jamais on désire aller travailler ailleurs lorsque les conditions de vie ici ne nous satisfont plus.
  5. Les soins de santé de base, sans frais pour tous. Cependant pour les personnes qui souffrent de problèmes de santé en raison de consommation excessive de produits de luxe considérés comme nocifs (tabac, alcool, drogues, aliments et médications reconnus comme nuisibles pour la santé), il y aura des exemptions et des surprimes en raison de la non coopération volontaire au maintien minimal de sa propre santé.
  6. Un travail pour tous, que ce soit comme soutien de famille à la maison, fonctionnaire (au service de l'état), indépendant (travailleur autonome) ou au sein d'une entreprise. Ces dernières doivent offrir des emplois se conformant aux conditions suivantes.
  7. Réduire la dette à 0 (zéro) d'ici les prochaines dix années - Cela représente environ 12 milliards par année. Si nous avec notre richesse actuelle ne réussissons pas ce tour de force, comment pensez-vous que nos enfants et les futures générations , une fois que nous ne serons plus, y arriveront avec encore moins de ressources que ce dont nous disposons maintenant. Il faut se réveiller et vite mes ami(e)s.
Si j'en oublie il sera toujours temps de s'ajuster en les ajoutant plus tard, au fil des réflexions.

Vous le remarquerez, je ferais certainement un excellent dictateur éclairé. C'est pourquoi je ne me lance pas en politique. Il y aurait trop de mécontentement.

Mais reconnaissons-le, au stade où en est rendue notre économie, cela ne serait certainement pas pire que ce que nos vivons actuellement (pour beaucoup d'entre nous) et vivrons prochainement (pour encore davantage d'entre nous, je vous le confirme).

À la prochaine - L'essentiel est lancé ...

Un premier levier à envisager


Quand on y pense un peu, il y a beaucoup d'interactions entre tous les éléments d'une société moderne.

Et parmi elles l'argent est le seul lien commun à tous ces éléments puisqu'il est le moyen le plus courant de transiger entre les membres d'une société.

Donc comme point de départ je voudrais que l'on songe à tous les endroits où on investit de manière machinale, sans penser aux alternatives qui peuvent exister, son argent pour des choses dont ne pense pas non plus qu'on pourrait se passer.

Exemple: Les assurances. Il est bien connu que les Québécois sont parmi les gens les plus assurés au monde.

Mais comment faire autrement me direz-vous ?

Il faut bien se protéger contre les aléas de la Vie sinon on risque d'en payer le gros prix, diront les plus sensés.

Par exemple, qu'arrive-t-il si on brûle et que l'on est pas assuré?

On perd tout et on doit compter sur la générosité des organismes sociaux et personnes qui ont du coeur pour se faire aider.

Qu'arrive-t-il si on perd son emploi et qu'on doit tout de même payer ses termes sur sa maison ?

On peut essayer de travailler ailleurs, prendre entente avec les créanciers, faire faillite ou vendre ses biens et repartir à zéro.

Et l'assurance sur la Vie. Pourquoi pense-t-on devoir s'assurer pour que notre famille soit rémunérée à tout prix lorsque la Vie vient nous chercher, alors qu'il en coûte un peu moins de 10000 $ pour couvrir les frais associés à la disposition du corps (bien que je trouve cela également exagéré).

Bon j'ai vécu deux de ces situations (faillite personnelle et longue maladie en arrêt de travail - 10 ans - sans assurance hypothèque) déjà et je ne m'en suis pas trop mal sorti.

Concours de circonstances, mon emploi et l'assurance qui s'y rattachait m'ont permis de toucher plein salaire via une assurance-salaire longue durée, ce qui a sauvé la mise. Et j'ai eu l'innocence, pour ne pas dire l'honnêteté de la faire terminer car je crois maintenant être en mesure de poursuivre ma vie sans devoir être au crochet des autres.

Avec la retraite, je serai de nouveau sujet à ce mode mais il est mieux accepté socialement et prévu pour cela. Quel modèle d'intégrité, non ? Cela vient de ma morale religieuse même si je ne suis plus croyant.

Mais je ne voudrais pas suggérer à quiconque que l'on doive se priver si on en a les moyens. Mais qui encore les a vraiment ?

N'y aurait-il pas d'autres alternatives ? Moins coûteuses que celles proposées ?

Rien qu'à voir comment prospèrent les compagnies d'assurance, il y a certainement de quoi en retirer pour les mmebres plus que ce qu'ils veulent bien nous retourner à l'occasion, et pas ssna devoir se battre, le plus souvent pour prouver qu'on y a droit.

C'est un peu absurde quand on y songe puisqu'à l'origine l'idée d'une assurance est de se regrouper pour amortir le coût du hasard et ses inconvénients, quand un fléau nous arrive.

On est bien loin de cette vision quand vient le temps de faire une réclamation.

Mais pourquoi ne pas revenir aux sources.

D'abord pour l'assurance sur la Vie. C'est la plus facile à gérer - pas de réelle fraude possible (mais il faut toujours se méfier des revenants). Il suffit de limiter l'indemnité de départ et les risques sont minimes pour les gens qui mettent leur argent en commun de ne jamais le revoir ensuite ou de ne pas toucher suffisamment en cs de décès.

Évidemment il restera toujours des vraies compagnies qui vendront - pour ceux et celles qui ne veulent pas se limiter de sommes minimales à leur mort, préférant laisser le reste à leur succession. elles se feront un plaisir de vous extirper votre argent pour le faire fructifier à votre place.

Mais pour les autres, si on regroupe environ 1000 personnes, (soit un village, ou une personne qui en parle à 10 autres qui en reparlent chacune à 10 autres) et que chacune investit 20 $ /semaine, cela donne environ 1000 $ par an par personne, et au total 1 000 000 $ (1 million) de liquidités. Et cela peut se renouveler année après année si on vise créer un fond d'investissement pour investir dans nos autres leviers économiques (achat commun de véhicules pour du transport communautaire, de propriétés pour du logement social, d'usines de transformation, de scieries pour reprendre lentement le contrôle de notre économie, localement région par région ;a coups de 1000 personnes à la fois. Il n'est pas exclus que'lles peuvent aussi se regrouper en paquets de plus de 1000).

Le risque qu'il meure plus de 1 % de ces personnes avant un an est presque impensable. Cela représente 10 personnes soit à raison de 10000 $ par personne, une somme de 100 000 $ qui doit être mis de côté. Plus si on pense que ces chiffres sont trop conservateurs.

Le reste peut alors être réinvesti pour d'autres réalisations locales.

Reste à bien choisir où investir de manière profitable pour le groupe (ou une partie de celui-ci) mais c'est possible !!!

On peut refaire le calcul en élargissant l'idée aux autres formes d'assurance mais le risque est plus grand et la gestion doit être plus serrée pour éviter les fraudes possibles.

D'autres aspects pratiques restent aussi à régler. On pourra y resonger.




J'en ai assez ! Voici des pistes de solutions...

Assez de quoi, me direz-vous ?

De toutes ces injustices sociales et particulièrement celles qui existent en raison des inéquités salariales sans fondement véritable, sauf si ce n'est pour maintenir les acquis passés des classes bourgeoises, souvent associées aux professions libérales et aider les plus débrouillards et informés à financer leurs projets personnels d'entreprise avec l'argent du peuple, sans qu'il ait souvent un mot à dire, une fois que les élus qui les représentent ont été mis en poste. Une autre belle imposture légale.

Mais à mes yeux, cela n'a plus de raison d'être. Pour moi, tout travail mérite salaire et à travail égal, salaire égal. Je sais, je lutte a contre-courant mais j'ai toujours été contre le principe des idées qui sont imposées à tous sans que quiconque puisse faire autrement. Surtout quand je sais pertinemment que cela devrait et pourrait être, si on s'en donnait les moyens, tous ensemble - enfin commençons par les intéressés d'abord.

Je vois bien et de plus en plus, comment l'argent des moins bien nantis est le plus souvent, follement investi pour aider les mieux nantis à financer le démarrage de leur(s) entreprise(s).

Et pour quelle ristourne : Des "peanuts" bien souvent. Et pas assez pour vivre avec un minimum de dignité dans le cas de bien des gens, évidemment toujours les plus démunis.

Nous vivons dans une société où les ressources sont abondantes mais très mal utilisées et redistribuées. Je n'utiliserai pas le terme "bien gérées" car selon les principes de la comptabilité, elles le sont parfois, sur le strict plan comptable. Mais quand on sait qui vérifie les comptes et propose les Lois qui les approuvent, alors on comprend que cela puisse être ainsi... entre riches on se comprend !

Mais la gestion n'est pas très bonne, en ces temps de crise où nous venons de vivre une autre crise des marchés financiers - une autre aberration sur laquelle repose le modèle économique mondial.

Mais il existe des alternatives, qui peuvent être appliquées localement, sur une plus petite échelle, et c'est de celles-là que j'aimerais que l'on discute, moi et les gens sensés qui voudront bien prendre plume pour me joindre ici, gens lucides de notre Québec qui n'est pas encore tellement libéré du joug des puissants riches de ce bas monde.

Évidemment je ne pense pas m'attaquer directement à ce monde de riches, mais je compte plutôt essayer de redonner au peuple qui le désirera et pense que cela peut être fait, le contrôle d'une partie des sommes qu'elle dépense déjà, de manière pas trop avisée, selon moi, et surtout sans devoir dépenser un cent de plus que ce qu'ils reçoivent déjà. Évidemment, l'aide de notre gouvernement serait souhaitable, voire nécessaire pour la réalisation de certains projets que j'oserai énoncer ici, mais une chose à la fois. Montrons d'abord à nos dirigeants que nous voulons et sommes capables de faire autrement que les programmes qu'ils proposent à grands frais, le tout étant financé par nos deniers publics.

Si on y réfléchit un peu, la meilleure façon de faire consiste à mettre de l'avant, ce que les gouvernements précédents, depuis la révolution tranquille, depuis 1960, ont toujours prôné sans pouvoir les mener à terme : redonner aux Québécois le contrôle de leurs leviers économiques.

Et quels sont-ils ces leviers ? Ils proviennent des revenus et des économies des gens, lorsqu'elles sont mises ensemble pour les faire fructifier. Ce qu'on peut en faire vs ce qu'on nous propose d'en faire sont deux éléments qui visent des intérêts très différents. Les nôtres vs ceux des gens qui nous prêtent ou gèrent notre argent à notre place. Ici on parle des investisseurs et des institutions prêteuses, les banques et autres institutions du même genre.

Moi mes idées me semblent logiques et vont à certains égards, à l'encontre des courants prévus et encouragés par ces institutions. Donc j'irai lentement afin de bien les faire comprendre.

On a vu ce que les outils financiers déjà mis en place, tel la nationalisation de l'électricité via Hydro-Québec, le Mouvement Desjardins, la Caisse de dépôt et de placement, l'exploitation éhontée de nos ressources minières et de notre bois, sans retour équitable pour les travailleurs, les réseaux ferroviaires démantelés au profit du réseau routier qu'on n'arrive plus à entretenir, etc... ont donné au fil des ans.

Nos politiciens se sont collés au modèle capitaliste mondial (G8, G20, etc...) et de mauvais choix ont été faits en notre nom, sans calculer ni prévoir de manière éclairée les risques véritables. Les frais ne cessent de s'accumuler autour de leur utilisation actuelle alors qu'ils devraient nous permettre de vivre tous assez confortablement si les revenus qu'ils génèrent ne nous étaient pas refacturés de manière artificielle, i.e. en respectant les idées des plus riches qui en profitent.

Pensons seulement aux réductions de tarifs d'électricité et des prêts à taux d'intérêt privilégiés proposés aux grandes entreprises (aluminium, papetières, usines de bois de sciage, usines de transformation et de construction des automobiles, métros et avions, etc...) qui finalement ont été revendues ou ont produit de pures pertes (sinon des profits mais à qui profitent-ils et qu'est-ce que le peuple en récupère ?) alors qu'elles auraient pu servir à nous auto-suffire au lieu de viser des marchés d'exportation dont nous dépendons actuellement. Lorsque ces marchés décident de nous fermer leurs portes et n'achètent plus, qui se retrouve "le cul sur la paille" ? Pas les riches, les travailleurs qui ne peuvent pas absorber un tel manque de travail, n'ayant pas les moyens de se garnir un bas de laine suffisant, étant souvent payé au salaire minimum ou ayant à tout le moins déjà investi ses économies - et même ayant transigé un prêt à des taux proches de l'usuraire, mais reconnus encore aujourd'hui, comme légaux ...

Évidemment c'est facile de dilapider, même au nom de la bonne foi, l'argent des autres. Mais si on le gérait en notre nom comme s'il s'agissait du sien propre, peut-être qu'une certaine prudence, faute de sagesse exemplaire, prendrait place au lieu des désillusions qui découlent des choix faits.

Et cela c'est sans compter les fraudeurs, mais ceux-là, on ne s'est pas donné vraiment les moyens de les contrôler. Et le risque sera toujours là, quoi qu'on fasse. On ne peut espérer que limiter les dégâts.

Comment donc reprendre le contrôle de nos leviers financiers, en redirigeant les sommes sur lesquelles nous avons encore le contrôle, vers l'acquisition des ressources qui nous sont nécessaires et peuvent nous appartenir. Je détaille mes pistes de solutions dans un autre message.

Et ne croyez pas que je suis tombé sur la tête. Je n'ai pas besoin d'argent autre que celui de ma prochaine retraite pour réussir à vivre décemment. J'étais jadis enseignant en informatique avec un salaire annuel de 70 000 $ et j'ai une formation d'ingénieur en électronique.

Soyez rassurés également quant à ma probité et à mon intégrité. Je ne veux pas gérer aucune des sommes qui se dégageront des moyens que je suggère. J'aimerais bien mais j'imagine que certaines gens mal intentionnées diraient : il veut profiter des argents amanssées pour lui-même. Jamais de la Vie, c'est très mal me connaître que d'oser même imaginer cela. Je pense plutôt suggérer aux personnes qui agiront dans le sens que je propose de créer une fondation qui servira les intérêts prévus et uniquement ceux-là.

J'aurai aussi besoin de m'entourer de gens ayant des compétences particulières pour m'aider à démontrer que mes idées sont ou non réalisables. surtout par des calculs comptables pour lesquels je ne suis pas habilité.

Mais pour émettre des idées, aussi farfelues qu'elles puissent sembler aux yeux externes n'ayant pas ma vision, je suis partant et j'espère que d'autres en auront aussi qui soient aussi stimulantes - même si ce n'est que cela, cela fera contraste aux interminables discours de nos politiciens ... Mais si peu de changements durables!

Donc à vos claviers, Québécois avisés et souvent victimes d'abus ou de tromperie du système ou de patron(s), et je me permettrai de modérer les plus véhéments d'entre vous qui ne partageraient pas nos idées de manière respectueuse.

J'en demeurerai le modérateur puisqu'il s'agit de mon Blogue et que cela fait trop longtemps que je garde le silence, sauf auprès de mes proches qui trouvent que je me plains depuis trop longtemps et qu'il faudrait agir au lieu de me lamenter !

C'est donc ce que je tente maintenant, ne voulant pas me lancer en politique, c'est trop ingrat, espérant que certaines idées soumises ici seront volées par certains concitoyens et politiciens qui les mettront en pratique intégralement ou de manière bonifiée si possible.
Je me permettrai de les remettre à l'ordre si jamais il essaient d'en tirer de vils profits en les déformant et en les utilisant pour des fins non conformes à celles prévues.

Merci de votre collaboration,
J'espère que les idées soulevées ici germeront et se multiplieront afin de faire de notre Québec une terre où il fait bon habiter, qui que l'on soit.

Gérard Côté
Québec, Canada