Assez de quoi, me direz-vous ?
De toutes ces injustices sociales et particulièrement celles qui existent en raison des inéquités salariales sans fondement véritable, sauf si ce n'est pour maintenir les acquis passés des classes bourgeoises, souvent associées aux professions libérales et aider les plus débrouillards et informés à financer leurs projets personnels d'entreprise avec l'argent du peuple, sans qu'il ait souvent un mot à dire, une fois que les élus qui les représentent ont été mis en poste. Une autre belle imposture légale.
Mais à mes yeux, cela n'a plus de raison d'être. Pour moi, tout travail mérite salaire et à travail égal, salaire égal. Je sais, je lutte a contre-courant mais j'ai toujours été contre le principe des idées qui sont imposées à tous sans que quiconque puisse faire autrement. Surtout quand je sais pertinemment que cela devrait et pourrait être, si on s'en donnait les moyens, tous ensemble - enfin commençons par les intéressés d'abord.
Je vois bien et de plus en plus, comment l'argent des moins bien nantis est le plus souvent, follement investi pour aider les mieux nantis à financer le démarrage de leur(s) entreprise(s).
Et pour quelle ristourne : Des "peanuts" bien souvent. Et pas assez pour vivre avec un minimum de dignité dans le cas de bien des gens, évidemment toujours les plus démunis.
Nous vivons dans une société où les ressources sont abondantes mais très mal utilisées et redistribuées. Je n'utiliserai pas le terme "bien gérées" car selon les principes de la comptabilité, elles le sont parfois, sur le strict plan comptable. Mais quand on sait qui vérifie les comptes et propose les Lois qui les approuvent, alors on comprend que cela puisse être ainsi... entre riches on se comprend !
Mais la gestion n'est pas très bonne, en ces temps de crise où nous venons de vivre une autre crise des marchés financiers - une autre aberration sur laquelle repose le modèle économique mondial.
Mais il existe des alternatives, qui peuvent être appliquées localement, sur une plus petite échelle, et c'est de celles-là que j'aimerais que l'on discute, moi et les gens sensés qui voudront bien prendre plume pour me joindre ici, gens lucides de notre Québec qui n'est pas encore tellement libéré du joug des puissants riches de ce bas monde.
Évidemment je ne pense pas m'attaquer directement à ce monde de riches, mais je compte plutôt essayer de redonner au peuple qui le désirera et pense que cela peut être fait, le contrôle d'une partie des sommes qu'elle dépense déjà, de manière pas trop avisée, selon moi, et surtout sans devoir dépenser un cent de plus que ce qu'ils reçoivent déjà. Évidemment, l'aide de notre gouvernement serait souhaitable, voire nécessaire pour la réalisation de certains projets que j'oserai énoncer ici, mais une chose à la fois. Montrons d'abord à nos dirigeants que nous voulons et sommes capables de faire autrement que les programmes qu'ils proposent à grands frais, le tout étant financé par nos deniers publics.
Si on y réfléchit un peu, la meilleure façon de faire consiste à mettre de l'avant, ce que les gouvernements précédents, depuis la révolution tranquille, depuis 1960, ont toujours prôné sans pouvoir les mener à terme : redonner aux Québécois le contrôle de leurs leviers économiques.
Et quels sont-ils ces leviers ? Ils proviennent des revenus et des économies des gens, lorsqu'elles sont mises ensemble pour les faire fructifier. Ce qu'on peut en faire vs ce qu'on nous propose d'en faire sont deux éléments qui visent des intérêts très différents. Les nôtres vs ceux des gens qui nous prêtent ou gèrent notre argent à notre place. Ici on parle des investisseurs et des institutions prêteuses, les banques et autres institutions du même genre.
Moi mes idées me semblent logiques et vont à certains égards, à l'encontre des courants prévus et encouragés par ces institutions. Donc j'irai lentement afin de bien les faire comprendre.
On a vu ce que les outils financiers déjà mis en place, tel la nationalisation de l'électricité via Hydro-Québec, le Mouvement Desjardins, la Caisse de dépôt et de placement, l'exploitation éhontée de nos ressources minières et de notre bois, sans retour équitable pour les travailleurs, les réseaux ferroviaires démantelés au profit du réseau routier qu'on n'arrive plus à entretenir, etc... ont donné au fil des ans.
Nos politiciens se sont collés au modèle capitaliste mondial (G8, G20, etc...) et de mauvais choix ont été faits en notre nom, sans calculer ni prévoir de manière éclairée les risques véritables. Les frais ne cessent de s'accumuler autour de leur utilisation actuelle alors qu'ils devraient nous permettre de vivre tous assez confortablement si les revenus qu'ils génèrent ne nous étaient pas refacturés de manière artificielle, i.e. en respectant les idées des plus riches qui en profitent.
Pensons seulement aux réductions de tarifs d'électricité et des prêts à taux d'intérêt privilégiés proposés aux grandes entreprises (aluminium, papetières, usines de bois de sciage, usines de transformation et de construction des automobiles, métros et avions, etc...) qui finalement ont été revendues ou ont produit de pures pertes (sinon des profits mais à qui profitent-ils et qu'est-ce que le peuple en récupère ?) alors qu'elles auraient pu servir à nous auto-suffire au lieu de viser des marchés d'exportation dont nous dépendons actuellement. Lorsque ces marchés décident de nous fermer leurs portes et n'achètent plus, qui se retrouve "le cul sur la paille" ? Pas les riches, les travailleurs qui ne peuvent pas absorber un tel manque de travail, n'ayant pas les moyens de se garnir un bas de laine suffisant, étant souvent payé au salaire minimum ou ayant à tout le moins déjà investi ses économies - et même ayant transigé un prêt à des taux proches de l'usuraire, mais reconnus encore aujourd'hui, comme légaux ...
Évidemment c'est facile de dilapider, même au nom de la bonne foi, l'argent des autres. Mais si on le gérait en notre nom comme s'il s'agissait du sien propre, peut-être qu'une certaine prudence, faute de sagesse exemplaire, prendrait place au lieu des désillusions qui découlent des choix faits.
Et cela c'est sans compter les fraudeurs, mais ceux-là, on ne s'est pas donné vraiment les moyens de les contrôler. Et le risque sera toujours là, quoi qu'on fasse. On ne peut espérer que limiter les dégâts.
Comment donc reprendre le contrôle de nos leviers financiers, en redirigeant les sommes sur lesquelles nous avons encore le contrôle, vers l'acquisition des ressources qui nous sont nécessaires et peuvent nous appartenir. Je détaille mes pistes de solutions dans un autre message.
Et ne croyez pas que je suis tombé sur la tête. Je n'ai pas besoin d'argent autre que celui de ma prochaine retraite pour réussir à vivre décemment. J'étais jadis enseignant en informatique avec un salaire annuel de 70 000 $ et j'ai une formation d'ingénieur en électronique.
Soyez rassurés également quant à ma probité et à mon intégrité. Je ne veux pas gérer aucune des sommes qui se dégageront des moyens que je suggère. J'aimerais bien mais j'imagine que certaines gens mal intentionnées diraient : il veut profiter des argents amanssées pour lui-même. Jamais de la Vie, c'est très mal me connaître que d'oser même imaginer cela. Je pense plutôt suggérer aux personnes qui agiront dans le sens que je propose de créer une fondation qui servira les intérêts prévus et uniquement ceux-là.
J'aurai aussi besoin de m'entourer de gens ayant des compétences particulières pour m'aider à démontrer que mes idées sont ou non réalisables. surtout par des calculs comptables pour lesquels je ne suis pas habilité.
Mais pour émettre des idées, aussi farfelues qu'elles puissent sembler aux yeux externes n'ayant pas ma vision, je suis partant et j'espère que d'autres en auront aussi qui soient aussi stimulantes - même si ce n'est que cela, cela fera contraste aux interminables discours de nos politiciens ... Mais si peu de changements durables!
Donc à vos claviers, Québécois avisés et souvent victimes d'abus ou de tromperie du système ou de patron(s), et je me permettrai de modérer les plus véhéments d'entre vous qui ne partageraient pas nos idées de manière respectueuse.
J'en demeurerai le modérateur puisqu'il s'agit de mon Blogue et que cela fait trop longtemps que je garde le silence, sauf auprès de mes proches qui trouvent que je me plains depuis trop longtemps et qu'il faudrait agir au lieu de me lamenter !
C'est donc ce que je tente maintenant, ne voulant pas me lancer en politique, c'est trop ingrat, espérant que certaines idées soumises ici seront volées par certains concitoyens et politiciens qui les mettront en pratique intégralement ou de manière bonifiée si possible.
Je me permettrai de les remettre à l'ordre si jamais il essaient d'en tirer de vils profits en les déformant et en les utilisant pour des fins non conformes à celles prévues.
Merci de votre collaboration,
J'espère que les idées soulevées ici germeront et se multiplieront afin de faire de notre Québec une terre où il fait bon habiter, qui que l'on soit.
Gérard Côté
Québec, Canada
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