Voici comment j'envisage pour le moment, la nature et la répartition des revenus :
Sur le plan de l'emploi et des revenus "per capita" cela se réflète ainsi :
- Un emploi garanti pour tous ceux qui sont capables de travailler, avec la possibilité de s'arrêter de temps à autre sur une base régulière pour se reposer ou se ressourcer. Le travail à domicile pour des fins ménagères est considéré comme un arrêt temporaire volontaire.
- Ceux qui sont en arrêt de travail temporaire ou considérés comme tel, ou encore qui sont dans l'impossibilité de travailler pour des raisons médicales, se voient aider par la société avec un revenu minimum garanti de l'ordre des deux tiers du salaire minimum, et ce pour une période renouvelable de 6 mois en 6 mois.
- Un salaire horaire minimum oscillant autour de 15 $. On n'est pas obligé de l'atteindre en une seule majoration. 10 $ d'abord, puis 12 $ et enfin 15 $ étalés sur 5 ans, peut-être un peu plus. Le temps passe si vite en politique.
- Un salaire annuel brut maximal plafonné environ 100 000 $ /personne me semble raisonnable. Surtout si nous réussissons à réduire le taux d'imposition par l'implication de toutes les personnes détenant le plus de richesses. Ce sera une première étape. À long terme je vise l'égalité pure et simple des salaires avec contribution juste et équitable de tous pour l'atteinte d'une meilleure société. Le problème majeur est de convaincre les riches mais cela a toujours été difficile de convaincre tout le monde de sortir des sous de ses poches de toute façon...
- Une contribution obligatoire des entreprises, étrangères ou pas, à but lucratif ou non, aux revenus de l'État qui soit proportionnelle à ses revenus bruts et qui seront perçus à la source, l'impôt actuel ne suffisant plus comme mécanisme pour ramener suffisamment et surtout équitablement à l'état.
- Les entreprises ne doivent être financées que partiellement par des actifs étrangers. Le reste provenant des actionnaires majoritaires provenant d'ici. Si on ne vise qu'à s'autosuffire et non à concurrencer les marchés mondiaux, en favorisant d'abord les achats locaux, comme il se doit pour soutenir une économie prospère, je ne vois pas où est le problème. Il faut qu'une majorité de personnes adhère au principe en l'appliquant régulièrement toutefois.
- Les revenus d'entreprise seront aussi plafonnés et leur rachat ne pourra être fait qu'avec l'aval de l'état et les actionnaires participants. De plus les offres de vente et de rachat doivent d'abord être faites à d'autres entreprises ou personnes d'ici. Même dans le cas d'investisseurs étrangers, ils doivent se conformer aux règles de fonctionnement et de financement établies ici, i.e. partager leurs revenus à la source avec les personnes d'ici afin d'éliminer le joug des entrepreneurs qui gardent les profits au détriment des travailleurs et de la société québécoise depuis des générations, dilapidant avec avidité mais sans scrupule nos matières premières (mines, forêts, etc...).
- En bout de course, c'est assez simple. Il faut devenir propriétaire de nos entreprises afin de faire travailler notre population aux conditions que nous trouverons correctes pour tous.
Le capitalisme est un système économique et social. Les définitions du terme se distinguent par les poids différents qu'elles accordent aux caractéristiques suivantes :
- la propriété privée des moyens de production,
- la recherche du profit et de sa justification (ou l'absence de),
- la liberté des échanges économiques et de la concurrence économique au sein du marché,
- l'importance du capital, les possibilités de l'échanger (spécialement en bourse), de l'accumuler et de spéculer et
- la rémunération du travail par un salaire.
- Il faut qu'une partie de la société s'approprie les moyens de production pour ne pas dépendre des investisseurs étrangers.
- La justification de tout profit est de redistribuer équitablement ce qui a été ainsi accumulé.
- Le premier marché visé devrait être le nôtre. S'autosuffire est ce qui devrait compter en premier. Les autres échanges économiques doivent être soumis à des règles qui favorisent l'équilibre désiré.
- Le capital dégagé doit permettre de prêter aux actionnaires participants en premier, jusqu'à concurrence de l'atteinte des objectifs d'autofinancement et d'autosuffisance et ensuite redirigés vers d'autres membres de la société qui ont des besoins similaires en fonction des objectifs globaux.
- La spéculation ne devrait être envisagée en vue de découler des profits servant à des investisseurs de la société, pas pour favoriser des gains privés allant au-delà des objectifs d'autosuffisance fixés. Ainsi des prêts à des taux préférentiels pourraient être faits aux membres de la société, permettant ainsi de générer des emplois localement pour tous.
- Un moyen de contourner l'application de taxes non équitablement appliquées - i.e. non proportionnelles aux revenus gagnés - est de créer sa propre monnaie d'échange de services locaux, non taxable puisque l'argent utilisé n'a pas de valeur légale et qu'aucun contrat de vente de biens ou de services facturable n'est rédigé - selon les termes de la Loi. Enfin cela reste à vérifier pour savoir comment cela peut s'appliquer ici mais cela fonctionne déjà bien ailleurs sur le globe.
Mes neurones sont fatigués et ont besoin de repos ...